Le Conseil d’État a tranché : LFI est de gauche. Le programme de LFI est plus à droite que celui de Mitterrand. Par exemple, LFI ne prévoit pas de privatisation de banque. C’est un programme de maintien et de renforcement des services publics (retraites…), de relance par la demande (relance Keynesienne), avec une touche d’écologie. Le programme du NFP est issu d’un compromis avec le P« S », ce qui ne peut l’entraîner que vers la droite puisque le P« S » a gouverné à droite sous Hollande.
La qualificatif « d’extrême-gauche » que la macronie et l’extrême-droite accollent à LFI, font partie d’une stratégie de diabolisation et de discréditation.
La dissolution n’était nullement une erreur ni un coup de sang ni un sursaut d’ego (et encore moins bien sûr un geste démocratique). Il s’agit d’une tentative de faire aboutir ce qui est en préparation depuis quatre quinquennats, à savoir amener l’extrême-droite au pouvoir.