la suite
Tout cela est sans compter avec l’augmentation constante du coût du projet , les aléas géologiques rencontrés dans ce type de chantier, ( voir les difficultés de TELT pour réaliser le puits d’aération d’Avrieux ), la capacité de la France et l’Italie à financer leur propre contribution, et aussi avec l’évolution politique, géopolitique et climatique dans les années à venir.
Le bout du tunnel n’est donc pas pour demain !
D’ici là beaucoup d’événements peuvent se produire à propos de ce projet très controversé.
Pour les accès français au tunnel de base
Avec une subvention de 65 millions € le compte n’y est pas ! l’UE devait contribuer à hauteur de 50% du coût des études des accès estimé à 170 millions € ( hors CFAL, contournement ferroviaire de l’agglomération de Lyon) , il manque donc 20 millions € que devra trouver la France ( avant 2028 date d’expiration de la DUP ?).
Les élus locaux ( agglos,départements,communes, région AURA) qui ont accepté de financer ces études ont mis le doigt dans un engrenage redoutable vis à vis de l’Etat désargenté qui leur a refilé la patate chaude. Ils seront très probablement sollicités à nouveau par l’Etat, et en cohérence avec leurs engagements passés, non seulement pour les études mais à plus long terme pour les travaux. Dans ce cas, l’addition ne se comptera plus en millions € mais en milliards €, bien évidemment cela se fera au détriment de projets locaux d’intérêt général ( pour ne citer qu’un exemple : le développement des trains du quotidien) . Ont-ils bien pris la mesure de leurs responsabilités ?