Ahhh ! Ces histoires de bi-nationalité, rejetées, acquises, répudiées, reprises !
Oh ma terre, mon ventre fécond, je te lâche, je prend ailleurs, et je reviens y mourir, pour espérer y renaître dans une célébration que je n’aurai trouvé, dans mes pays d’accueil !
Me suis toujours demandé, qu’est ce qui fait, qu’on choisisse une nationalité autre, que celle de sa naissance, pour sa vie courante, et qu’on revienne mourir dans sa patrie abandonnée, pour y rester.... figé, et se décomposer ?
Est ce un peu le cimetière des éléphants ? Une forme de mémoire atavique de ses racines ! Le rappel obligé de la Nation, à ces corps défendant ? Un ultime sursaut de patri-otisme ? Une inquiétude pour sa place dans le temps Rbnb, en collocation avec les préjugés, les peurs, la réalité de la vacuité d’une vie, comprise in fine ?
Etrange migration, qui semble être dans le rite de passage de bien des occupants de cette terre, tout nombre de pattes confondues.