Le bien et le mal ne sont pas des contraires sinon ils seraient de la même nature ; le bien c’est le résultat d’un comportement rationnel, c’est le propre d’un esprit sain(t ?), il ne dépend pas d’un mode de penser particulier, ni d’une culture ou d’une idéologie et pas plus d’une ligne de conduite morale distinctive.
Ceci dit il n’est logiquement pas possible de définir le bien, par contre il est possible de rejeter ce qui nous semble être le mal, ainsi le mal est l’absence du bien, c’est un comportement irrationnel.
En conclusion, la cohabitation du bien et du mal est impossible ; de même définir le bien ne peut que le dénaturer.
Vous avez écrit : « ... au sujet des mégabassines par exemple, ces réserves d’eau gigantesques qui ont un impact sur le milieu naturel et la biodiversité, elles alimentent un modèle agro-industriel dévastateur et inadapté. En stockant une eau qui se serait infiltrée dans les sols ou aurait ruisselé dans les cours d’eau, elles privent les écosystèmes environnants d’une ressource vitale. »
Recueillir des eaux de pluie me semble un moindre mal, seulement au besoin les bassines seront je crois également remplies, pour certaines, par de l’eau pompée dans des nappes phréatiques ; leur exposition au plein soleil provoquera une importante évaporation.