https://x.com/R_DeCastelnau/status/1829049826530460096
Pavel Durov a donc été mis en examen, de tous les chefs de la poursuite organisée par l’État français, même les plus grotesques. Compte tenu des réactions internationales, on n’a pas osé le mettre en détention mais c’était tout juste.
Le principe des poursuites est simple, le propriétaire d’une plate-forme est par définition complice de toutes les infractions qui pourraient être commises en utilisant ses services.
Pour prendre une comparaison, en application de ce principe, le président d’une société d’autoroute pourra être poursuivi pour complicité, si des malfaiteurs utilisent un de ses équipements pour réaliser un go-fast. Ou Xavier Niel propriétaire de Free si son réseau téléphonique est utilisé pour préparer un casse…
Tout ceci grotesque mais comme le diable, la véritable infamie se cache dans les détails. Que l’on trouve dans le deuxième chef de mise en examen : le refus de fournir des renseignements ou des documents nécessaires à la conduite et à la mise en œuvre de la surveillance du réseau. La protection de la liberté d’expression est donc criminalisée.