Quand Parizeau a démissionné au lendemain du référendum perdu de 1995, Bouchard l’a remplacé en 1996 comme chef du Parti québécois et comme premier ministre du Québec. Ainsi, comme par magie, Ottawa contrôlait alors tout d’un coup tout le mouvement souverainiste québécois au complet ! En plus de contrôler le Bloc québécois qu’il avait carrément créé, son homme Lucien Bouchard était à la tête à la fois du Parti québécois et du gouvernement du Québec !
La descente aux enfers du mouvement souverainiste québécois était désormais assurée à cent pour cent ; et le Parti québécois n’a ainsi plus aujourd’hui, en 2024, que quatre députés à l’Assemblée nationale du Québec qui compte 125 sièges…
André Lafrenaie