On peut se
poser la question. N’assistons-nous pas au
naufrage progressif de ce qui a servi de
référence et de modèle implicite et obligé de démocratie formelle de par sa puissance
« médiatico-économico-militaire » .Telle que développée en raison
de l’histoire de l’occident et de classes dirigeantes ne jurant que par un capitalisme dont le développement consiste à
exploiter les fruits de notre travail
dont les sciences et les technologies par une succession d’avancées succédant à
des crises et destructions que l’on
appelle croissance (nous n’avons tous qu’une vie avec peu de temps pour en profiter
et corriger nos erreurs et jouir des intermèdes de progrès et paix quand il y
en a et qu’ils nous sont accessibles).Une dynamique ou un mouvement jugé indépassable par ceux qui le pilotent
et qui se jugent eux-mêmes indépassables visiblement. Avides de pouvoirs et
possessions.
Nous avons
tous à participer à la mise en place d’une autre logique économique fondée sur
une authentique démocratie devenue indispensable sauf si c’est la domination et
l’exploitation d’autrui qui est notre ressource et credo (un défi de plus) dans un monde de coopération
fondé sur un droit international partagé et respecté. Après tout la SDN avec
ses limites et ses défauts puis l’ONU ont été des progrès par rapport à la
situation antérieure. Serions-nous moins capables que ceux qui nous ont
précédés alors que nous sommes montés sur leurs épaules pour continuer le
chemin ? Nous pourrions réfléchir aussi à comment confier des
responsabilités à des dirigeants que nous méritons.Ce qui ne manquerait pas de
contrarier un certain nombre d’entre-nous qui seraient finalement bien obligés
de s’y faire.