On voit une césure édifiante, qui parle d’elle même !
Sur les photos on distingue parfaitement les constructions en dur, qui ont résisté, ou tout au plus tenu, même si, dégâts pour les ouvrants . ( qu’il aurait fallu, en prévention de l’ouragan, barricader, avec des plaques de bois vissées )
Puis, les « tôles ondulées », participatives à l’élévation d’une architecture « château de cartes »faite de bric et de broc, à la mesure de la désespérance en récupération, de tout et n’importe quoi, pourvu que cela s’appelle « un abri » devenu un....
« découvert mortel » !
On as maintenant dans les gravats, des corps enfouis, d’autres laminés, cisaillés par ces tôles volantes, devenues, emportées au vent de tempête, de véritables rasoirs aéroportés.
(J’ai déjà assisté à cela, et c’est démoniaque de fonctionnalité comme coupe coupe )
Et nous avons un présidiot, en manche de chemise retournées, avec son écharpe de bienvenue, qui déambule, se pavane, serre les pognes,( choisies pour lui, selon l’éclairage adéquat pour la caméra ) et discute de bouteilles d’eau en transit, comme dans un marché exotique, au lieu d’avoir la mine basse et respectueuse, pour les centaines de fragmentés de corps, et d’âme, qui ont été attirés la bas, comme des papillons de nuit, par la lumière d’un pays, qui brille au loin, bien loin de chez eux, et dont son rayon d’action moral, ne dépasse pas celui de sa Tour Eiffel ,
C’est une tache noire sacrificielle, portée sur le fronton territorial de la France.
Voilà ce qu’est devenu Mayotte !
Une tache d’irresponsabilité, voulue et entretenue, par un stupide jeu de colin maillard, à l’idée lâche du « je ne fais rien, c’est loin, et cela ne se voit pas ».
Et malheureusement , ce qu’on en voit, c’est une décadence profonde, et institutionnalisé de cet état, CONsécutif, et résiliant, à tous les niveaux, à portée de responsabilités.
Et cela se paye par des vies, qu’on as oublié de traiter, par notre irresponsabilité aveugle,...... de leur vivant !
Ne pensez surtout pas que le traitement serait différent, si cela se produisait dans l’Hexagone.