Il est très réducteur de ramener Schubert à sa seule « truite » (qui, pour moi, évoque plus les « Frères Jacques »). Si je ne devais retenir qu’une seule oeuvre de lui, ce serait la « Wanderer Fantasie », ou le Voyage d’Hiver. Mais nous nous éloignons du sujet. Quoique... Le Voyage d’Hiver n’est pas à écouter quand on a des envies suicidaires, parce qu’on risque fort de passer à l’acte.
On pourrait également citer « La jeune Fille et la Mort ». Un lied court mais sublime, ainsi que le célébrissime quatuor à cordes qui en découle. Et là, nous revenons tout droit au sujet : la mort finit par étreindre la jeune fille en lui disant qu’elle n’est pas si méchante, et l’invite à s’abandonner dans une douce quiétude.