Dans le privé, celui qui « ne marche pas droit » se fait virer. C’est ce qui arrive au journaliste qui « n’écrit pas dans le bon sens » ou qui aborde des sujets « qu’il ne faut pas ».
C’est ce qu’adviendra de la « liberté académique » si les universités sont privatisées ou, tout simplement, rendues plus « autonomes ».
En réalité, on cherche à faire taire, dans tous les domaines, tous ceux qui pourraient dire quelque chose. Le privé et les « coupoles autonomes » sont le meilleur gendarme du système.
Quant à la Justice, on a bien étouffé l’affaire d’Outreau au cours de la campagne présidentielle et depuis. C’est que les politiques aussi, on sait les faire taire.