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En réponse à :


Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 16 juillet 2007 13:24

@ Plus robert que Redford

Merci pour ce commentaire ... un peu ironique et intéressant smiley

@ Gazi BORAT

C’est effectivement ce que j’ai voulu démontrer : l’inconfort de la situation actuelle d’une ministre d’importance puisqu’elle cumule la Garde des Sceaux ainsi que la Justice.

@ Patrick Juan

Pourrait-on parler d’un petit cailloux de derrière mon dos ? smiley Il est vrai que je suis prudent avant d’énoncer des jugements que je pourrais regretter. Poser des questions et pouvoir les poser est un merveilleux exercice de la démocratie. Je peux toutefois dire, qu’à quelques différences près, un premier ministre, ici, (régime parlementaire différent) se verrait immédiatement pointé du doigt s’il lui venait à l’esprit d’influencer le ministre de la justice dans une cause qui le concernerait directement. Le Premier ministre du Canada, Jean Chrétien, a vécu péniblement mais solidairement les accusations portées contre son fils adoptif. Il n’est intervenu en aucune façon auprès du ministre de la justice ou de l’appareil judiciaire. En contrepartie, le Premier ministre du Québec, Jean Charest, alors qu’il était ministre des sports au gouvernement fédéral, est intervenu auprès d’un juge dans une cause engageant un électeur de sa circonscription. Il a perdu son poste de ministre pour cette intervention.

Notre système parlementaire, d’inspiration britannique, permet aux députés ministériels et d’opposition d’interroger en Assemblée nationale le Premier ministre ou quiconque du gouvernement interférerait auprès de la magistrature et ce dernier ou cette dernière aurait très certainement à répondre sur la nature de cette intervention.

Dans le cas que j’ai analysé, que contient cette feuille de route transmise à la ministre de la justice et au Garde des Sceaux lorsqu’il s’agit précisément de revanches anonymes ? Il ne faut pas oublier que le Président s’est constitué, avant son élection à la présidence, partie civile dans une cause dont il s’est dit, à juste titre, semble-t-il, victime. Je ne suis pas juriste mais il me semble qu’il y ait une fragile démarcation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire dans le présent cas. Des sommités plus compétentes pourraient peut-être expliquer la marge de manoeuvre dont jouit le président dans une affaire judiciaire qui le concerne, au premier chef, en tant que victime présumé.

@ Maxim

Je suis sympathique à votre argumentation. Heureux que vous ayez trouvé une oreille attentive à votre démarche. Soyez assuré, il ne m’appartient pas de juger de la compétence ou non de la ministre mais ce que j’ai voulu faire ressortir est le danger qu’elle puisse être au coeur d’un dilemme bien particulier qui touche sa famille, son mode de gestion, ses relations avec l’appareil judiciaire et les instructions transmises par le président. C’est beaucoup, ne trouvez-vous pas ?

Pierre R.


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