Dictionnaire Français/Masson :
Le cheval de Troie de l’impérialisme américain, c’est la langue américaine, dite langue anglaise.
On ne peut pas reprocher à un militant syndicaliste son manque de tendresse à l’égard du pays phare du libéralisme, d’autant que des faits étayent solidement son propos.
Que les natifs de pays de langue anglaise soient favorisés dant toute transaction qui se déroule dans cette langue, que le recours systématique à l’anglais soit une grande source de profits pour ces pays, c’est vérifiable, M. Masson se fera un plaisir de vous communiquer des liens édifiants.
Que des instances gouvernementales encouragent cette situation car elles en tirent un bénéfice, c’est en soi parfaitement logique.
Ceci dit je ne pense pas qu’il y ait un complot contre l’espéranto à l’échelle mondiale orchestré par de quelconques Illuminati. Fondamentalement, les occidentaux en général se foutent de savoir ce qui se passe dans les autres pays, se préoccupant plus de leurs petits plaisirs quotidiens. Ho, je ne dis pas qu’ils ne sont pas émus par le triste sort des habitants de la Corée du Nord, ni par les victimes des guerres et des famines qui sévissent de par le monde. Mais bon, il vaut mieux envoyer un SMS surtaxé pour soulager sa conscience que d’ouvrir les yeux sur la laideur du monde.
S’intéresser à autrui, ce n’est plus à la mode. Aujourd’hui, on s’intéresse surtout à soi, sans pour autant en apprendre plus sur soi-même. Or, on n’a pas besoin de parler l’esperanto pour se regarder le nombril.