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AFP - Vendredi 3 août 2007
Nicolas Sarkozy et François
Fillon se sont déclarés favorables vendredi à la création d’une commission
d’enquête parlementaire sur les relations entre la France et la Libye, « y compris en matière d’armement ». « Celle-ci apportera toute la transparence sur
ces questions et répondra également au
même souhait de transparence des plus hautes
autorités de l’État », a déclaré la présidence de l’Assemblée dans un
communiqué.
Peu de temps après, le président
de la République a approuvé l’initiative de Bernard Accoyer,
« qui appelle à la constitution d’une commission d’enquête parlementaire
sur les développements récents des relations entre la France et la Libye, y
compris en matière d’armement ». « Les travaux de cette commission permettront de confirmer toutes les
déclarations faites par les autorités françaises et de mettre en valeur
l’exemplarité de leur action qui a permis, avec l’Union Européenne, de mettre
un terme à l’emprisonnement des cinq infirmières et du médecin bulgares »,
précise un communiqué de l’Élysée.
Interrogé par Le Monde, le
premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande a estimé « qu’on ne peut pas accepter d’apprendre ce
qui s’est effectivement passé par la bouche des Libyens ». « En France, qui avait l’information jusqu’à
aujourd’hui ? Qui a décidé ? Le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner
ignorait tout lui-même ! Bref, les ministres ne sont même pas informés de ce
qui relève de leur domaine de compétence », a-t-il ajouté.
Pierre R.