La fin des éditeurs ?...Possible et peu catastrophique. Les éditeurs d’aujourd’hui, à une exception près n’ont aucun talent. On s’en passera donc sans émotion.
Mais est-ce pour autant la fin de la littérature ?...Sûrement pas. C’en est peut-etre le début d’un genre littéraire. Je m’explique.
Lorsque l’édition des oeuvres pipoles ne rapportera plus assez - « mémoires d’une pute », « mes années de taule », « violée par mon père, mon oncle et un voisin »« les stars et la débauche »,« ma chatte et moi » etc...-lorsque tout un chacun pourra à peu de frais se procurer ces croustillants libelles, au prix qu’ils valent finalement, je reste persuadé que l’on se tournera pour de vrai vers la littérature. Proust, Mallarmé, Char, d’Orléans, Flaubert, Poe,etc...
Non seulement pour les amateurs, mais pour les snobs. Le livre, l’objet livre, au contraire de l’onde musicale volatile, restera, bien porté sur un banc public par exemple, un des seuls témoin, avec les chaussures peut-être, à montrer visiblement et publiquement votre culture et votre bon goût.
Ce qui n’a pas de prix.
Cela dit, je m’étonne dans un sujet aussi littéraire que le jeune Chabossot soit à ce point pléonasmique en étant à la fois émérite et à la retraite