Magnifique article qui a le mérite de compiler tous les clichés sur le sujet (« les méchants écrivains » ingrats, avides, qui ne respectent pas les délais, etc. face aux gentils éditeurs qui prennent plus de risque que l’auteur, la bonne blague !), tout en occultant les vrais enjeux, notamment la question de la propriété de l’œuvre : pourquoi l’auteur devrait-il accepter de céder à l’éditeur tous les droits d’exploitation de son travail, pour tous les pays, pour tous les supports et pour toute la durée de la propriété intellectuelle, comme l’y obligent les contrats-type aujourd’hui en vigueur, alors que dans les faits les éditeurs se comportent comme de simples gérants de fast-food. Sur toutes ces questions lire le point de vue iconoclaste d’un écrivain publié chez Gallimard dans le dernier numéro de la revue Ironie : http://ironie.free.fr/iro_124.html