Intéressant article, mais auquel il manque un développement sur les difficultés linguistiques de l’UE. car justement la situation belge nous montre à quel point la langue est un puissant facteur identitaire, et à quel point la supranationalité pose le problème de la communication, pourtant systématiquement passé sous sielnce !
Vous évoquez pourtant le sujet :
« Plusieurs instruments européens concourent à favoriser ces séparatismes, dont nous nous gardons bien ici de juger la légitimité. Il y a la petite dizaine de conventions et chartes du Conseil de l’Europe (charte des langues régionales, etc.) qui tendent, derrière des apparences généreuses, à promouvoir une nouvelle carte politique de l’Europe dont ont disparu les frontières actuelles, à partir de fondements communautaristes ethniques et/ou linguistiques, bien analysés par l’historien Pierre Hillard. »
Le problème qui se pose à l’UE est tout à fait celui de la France face aux langues régionales : à l’évidence, il nous faut une langue auxiliaire commune, ne serait-ce que pour pouvoir parler entre Européens. Or, l’UE nous pousse vers l’anglais, solution peu efficace, et surtout injuste à bien des égards.
Si la Belgique éclate, les Flamands devront choisir une langue de communication avec l’UE, et ce ne sera probablement pas le français...