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maestro maestro 29 septembre 2007 22:07

Certes, il y a une psychose collective largement relayée par certains médias concernant les chiens en général et certaines races en particulier. Mais ce n’est pas en préjugeant coupables certains maîtres ou certains chiens que le climat changera, car, des chiens, il y en aura toujours...

Quelques solutions qui rendraient la sécurité publique au niveau des morsures, meilleures. :

- Contrôle de l’élevage 1. Obligation d’annoncer une portée dans les 10 jours suivant la naissance, quelle que soit la race ou le croisement. 2. Suite à l’annonce de la portée, contrôle de cette dernière par l’Office Vétérinaire Cantonal. 3. Sanctions sévères si l’annonce n’est pas faite. 4. Est considéré comme éleveur quiconque possède une chienne ayant mis bas.

- Cours de socialisation 1. Tout nouveau propriétaire de chiot est astreint à suivre des cours de socialisation auprès d’une structure reconnue par les Offices Vétérinaires Cantonaux. 2. Toute personne adoptant un chien auprès d’une Société Protectrice des Animaux doit suivre des cours d’éducation, soit auprès de cette société si elle possède une structure d’éducation, soit auprès d’une structure qu’elle pourra recommander.

- Restrictions liées au propriétaire d’un chien Ne peuvent acquérir un chien : 1. Tout mineur de moins de 18 ans (16 ans avec dérogation). 2. Toute personne dont le casier judiciaire n’est pas vierge de faits de proxénétisme, trafic de drogue, maltraitance ou grande criminalité. 3. Toute personne ne possédant pas la faculté de discernement. 4. Toute personne sous tutelle (sous réserve de l’autorité tutélaire).

- Importation de chiens 1. Toute importation doit se faire après une demande faite auprès de l’Office Vétérinaire Cantonal du lieu d’habitation du futur acquéreur. 2. Le chien devra provenir d’un élevage produisant des chiens inscrits à un Livre des Origines. 3. L’adoption d’un chien à l’étranger ne pourra se faire qu’auprès d’une société de protection des animaux.

Si un contrôle de l’élevage en Suisse est exigé, il est également important de pouvoir contrôler l’importation de chiens vers notre pays.

Il est arbitraire et illusoire de catégoriser les chiens selon leur appartenance raciale pour déterminer leur dangerosité potentielle. En effet, la dangerosité d’un chien ne dépend pas de sa race, mais bien de son environnement social, de son éducation, de sa détention et, bien avant cela, des conditions d’élevage vécues.

Il semble évident que si toute personne ayant une chienne gestante est considérée comme éleveur (avec les contrôles et les obligations que cela comporte) et que si la loi sur la protection des animaux interdisant la maltraitance passive comme active est suivie et appliquée tant au niveau cantonal que fédéral, le nombre d’accidents sera grandement diminué.

En conclusion :

Je rappelle les travaux déjà faits par le Groupe de Travail sur les Chiens Dangereux et le rapport qui en découle : · « Aucune étude scientifique n’a pu mettre en évidence que le potentiel d’agression d’un chien était lié à sa race ». · « Les chiens ne sont pas dangereux parce qu’ils appartiennent à une race, mais plutôt d’une manière individuelle et situationnelle ». · « Une restriction basée sur une liste de races est une mesure non ciblée pour la prévention des accidents par morsure de chien et ne se justifie pas d’une manière scientifique ». · « Le danger représenté par un chien n’est en aucune manière en corrélation objective avec son appartenance raciale ».

De plus, étant donné l’actuelle et absolue impossibilité de déterminer scientifiquement l’appartenance ou non d’un individu à une race donnée, il s’avère ainsi impossible d’établir de manière incontestable une loi ou un amendement concernant des races précises. Certains pays se sont essayés à lister certaines races de chiens et même d’en interdire. L’effet obtenu a été l’inverse du résultat escompté, c’est-à-dire de réduire l’effectif de certaines races ou d’en voir disparaître d’autres.

En effet, dans la mesure où il est établi qu’un certain nombre de personnes ont porté leur choix sur des chiens « listés » en raison de la dangerosité qui leur est attribuée, il est vraisemblable que ces mêmes personnes s’efforceront de trouver, voire de créer des chiens plus dangereux que la moyenne en remplacement des races supprimées. Ils contribueront ainsi à provoquer des possibilités de morsure supplémentaires. De plus, ces croisements hasardeux augmenteront le potentiel agressif des chiens, contrairement à celui des chiens issus d’élevages reconnus et très sévèrement contrôlés, en Suisse comme dans les pays voisins. smiley


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