Monsieur MASSOULIER,
Permettez moi de m’interroger sur la pertinence de ce type d’article.
En effet, « l’affaire » en elle même ne peut, compte-tenu des éléments évoqués, en être une et jamais ne saurait justifier ma modeste participation ici.
Les différents problèmes au sein de l’équipe gouvernementale soulevés, comme les difficultés de l’opposition à se construire -quand bien même l’on voudrait bien admettre que l’édifice a un jour existé- font déjà la une des journaux télévisés (c’est dire !).
Que la liberté de la presse en France soit largement entachée et le métier de journaliste rapporté au rang de porte parôle (n’en déplaise à Mr Martinon), ne peut en rien être qualifié de scoop.
Mais alors, Monsieur MASSOULIER que reste t-il de votre article ?
Bien sûr, certains sentimentaux y humeront un parfum doux-amer, une prose enfin lisible et agréable, la persistance de l’amour d’un métier. D’autres plus engagés y verront la dénonciation de problèmes sociétaux et l’utilité d’un rabachage inentendu. Enfin, peut être viendra t-il un quidam qui notera l’habileté du mélange des genres, « peopple et politique », et verra ici le constat d’une triste actualité.
Pour ma part, outre les raisons sus-évoquées, je retiendrai la magie et la finesse de l’écriture mais surtout le plaisir que j’ai eu à vous lire.
Bravo et merci
cordialement