Où l’on découvre une fois de plus que la collusion Etat - grandes entreprises se pratique allègrement aux bénéfices d’une minorité d’initiés.
Où l’on s’aperçoit que les actifs devront travailler plus pour que les maffieux gagnent plus.
Où l’on mesure combien le marché est faussé par toutes les combines, et que la note sera largement payée par les particuliers contribuables, les TPE et les PME.
Où l’on comprend combien Coluche avait raison lorsqu’il énonçait : « La dictature, c’est ferme ta gueule ! La démocratie, c’est cause toujours ! »
Une affaire comme celle-ci s’est déjà produite, en France comme ailleurs, et se reproduira encore et encore. Car ces gens d’en haut se protègent mutuellement quand bien même afficheraient-ils une opposition de façade.
Il y a pourtant deux solutions :
- donner des pouvoirs extraordinaires aux pôles financiers et saisir tous les biens de ces escrocs. Les peines encourues sont actuellement ridiculement faibles au regard du préjudice, et les pôles financiers disposent de peu de moyens.
- Instaurer un revenu maximal. C’est l’appât irraisonné du gain qui est source de la majorité des dysfonctionnements de nos Sociétés. Quand une règle n’interdit pas d’accumuler sans fin (et même une fiscalité très importante n’empêche pas la constitution de grandes fortunes, qui se portent de mieux en mieux), il ne faut pas s’étonner que l’on use d’expédients pour y parvenir.