Voici un article qui aligne approximations, erreurs et contrevérités :
- d’abord, sur les dirigeants d’hier et d’aujourd’hui : le président de la Commission de Surveillance en 2006 n’est pas Michel Bouvard mais Philippe Auberger (UMP) assisté pour les parlementaires de Pierre Hériaud (UMP) et Jean-Pierre Ballgand (PS), ainsi que du sénateur Philippe Marini. Michel BOUVARD et Daniel Garrigue n’arrivent qu’en juillet 2007. De mêmele DG en 2006 n’est pas Augustin de Romanet, mais Francis Mayer, alors malade et hospitalisé et qui décédera quelques mois après, suppléé par son directeur financier, Marcel.
- Le « déséquilibre » du tour de table qu’évoque l’auteur n’est pas dû à Thierry Breton,mais correspond à un arbitrage effectué sous le Gouvernement Jospin à la onstitutio d’EADS, sur exigence des Allemands qui n’acceptaient la présence de l’Etar qu’à la condition qu’il n’ait pas de responsabilités opérationnelles.
- Il y a confusion chez l’auteur entre le délit d’initié supposé de Lagardre et des cadres d’EADS, lié à leur connaissance des retards futurs d l’A 380 qui ont fait plonger le cours, et la note de l’APE de janvier 2006, qui conseillait à l’ETat, dans une optique patrimoniae, de vendre non en raison d’une connaissance des difficultés industrielles mais parce quelle craignait un retournement anticipé du marché aérien.
- Sur le fond e l’Etat actionnaire, deux points sont à considérer : les investissements stratégiques, qui n sont pas faits dans une optique patrimoniale mais de politique industrielle, et qu’il faut donc juger à cette aune ; les investissements patrimoniaux, dans lesquels, c’est le moins que l’onpuisse dire, l’APE n’a pas à rougir de ses performances.