Certains commentaires démontrent une méconnaissance du monde des entreprises et une frilosité inquiétante. Les entreprises ne demandent qu’à former des jeunes plus aptes à trouver leur voie et à apporter quelque chose au monde économique. Les grandes écoles disposent d’enseignants issus du monde industriel et il ne faut pas croire que pour autant elles sont « soumises » aux sociétés qui les aident. J’ai personnellement participé à des partenariats enseignement-industrie profitables pour les deux sans prédominance de l’un sur l’autre. Actuellement impliqué dans l’aide aux chercheurs d’emploi en difficulté, je suis frappé de la méconnaissance des étudiants sur le monde industriel : ils ont une vision caricaturale, ils croient que c’est uniquement un concours de « compétences », ils ne comprennent pas que les entreprises cherchent avant tout des hommes et des femmes c’est-à-dire des qualités, des motivations (variables suivant les postes et les sociétés) telles que le relationnel, l’écoute, la créativité, l’adaptabilité, la capacité à concrétiser, la faculté de convaincre,...Toutes choses qui permettent à chacun de se réaliser et de trouver des satisfactions dans sa vie professionnelle. Si les entreprises et les universités se rapprochaient de telles incompréhensions seraient considérablement réduites pour le plus grand bien des entreprises bien sûr mais surtout des étudiants ! Qu’il existe des risques, c’est certain et il faut les circonscrire sérieusement, mais attendre une évolution sans risques équivaut à ne jamais évoluer ! Les entreprises savent prendre des risques, les universités peut-être pas,.. Alors un peu de courage !