Merci Marie-Anne, pour cette revue du dernier livre de Jacques Attali.
J’ai lu cet ouvrage en une soirée, tellement il est "facile à lire", ce qui en l’occurence n’est pas ici une qualité, mais se dégage de son caractère superficiel. Je partage entièrement votre agacement devant ce "futur impératif", et pas du tout votre accord "sur l’essentiel", qui est contradictoire avec ce que vous écrivez plus haut.
Je suis convaincu que la finalité est dans le processus, et qu’on ne peut parler futur en alignant des affirmations univoques. On est bien loin d’une prospective scientifique, et bien plus proche effectivement d’une forme de charlatanisme. J. Attali est bien trop fasciné par le marché et par la technologie.
D’autres futurs sont possibles, à condition de savoir les laisser ourdir.