Libéralisme et capitalisme sont effectivement les frères jumeaux d’un système basé sur la liberté d’entreprendre et la loi du plus fort.
Loin de s’affranchir de l’état ils savent l’INSTRUMENTALISER à leur profit pour manipuler la collectivité dans le sens de leurs intérêts. Cela passe par les subventions issues du chantage à la délocalisation, le lobbying (débauchage de députés à l’assemblée, des milliers de lobbyistes à Bruxelles), l’instrumentalisation de la recherche et de l’enseignement (voir la loi LRU), la transformation du citoyen en consommateur via la publicité et la désinformation d’une presse aux ordres (plus de la moitié de la presse au main des marchands d’armes), la mutualisation des risques (dépollution, catastophes industriels), la charge des pertes pour la collectivité (plans sociaux, épuratation des dettes), ....
Il n’y a qu’un seul domaine où l’état n’a pas son mot à dire c’est ce qui touche aux profits alors même que cette logique de maximisation du profit s’avère par incompatible avec toute morale humaine (sang contaminé, amiante, pillage des ressources des pays pauvres, ...) ou écologique (malgré la bonne blague du développement durable).
Il est édifiant qu’on sache par exemple dire (et encore...) qu’un jouet respecte des normes de sécurité mais qu’on ne sache pas dire qu’il s’agit d’une grosse merde qui pollue, est fabriqué dans des conditions indigne et en plus ne sert à rien à part à dresser les gamins à la société de consommation.
Libéralisme et capitalisme étant de fait incompatibles avec l’avenir sont condamnés à court terme. Les soubresauts de leur agonie seront terribles pour les individus.