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"Très perturbant sur le plan psychologique"
"L’appartement est bouleversé : il n’y a quasi rien de pris" mais en revanche il y a "une mise en scène très particulière", a-t-il expliqué, citant "les boucles d’oreille de la petite fille de Ségolène mises en évidence sur un lit" et "les minutes du procès verbal de dépôt de plainte" du précédent cambriolage "déchirées sur un meuble".
Selon l’avocat, "il y a là un comportement très troublant, très inquiétant et très perturbant sur le plan psychologique" revenant à dire "votre appartement n’est pas inaccessible, on peut y venir, on peut y revenir, on ne prend pas forcément quelque chose mais en tout cas on est présent".
Pressions politiques ?
"Est-ce que c’est un maniaque, est-ce que c’est une officine, sur ce point nous n’en savons strictement rien", a poursuivi Me Mignard, n’excluant pas que ce cambriolage soit un fait politique.
Il a précisé que le procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye, était "venu en personne" sur place et a indiqué qu’il demanderait "un rendez-vous au directeur de cabinet de la ministre de l’Intérieur", Michèle Alliot-Marie.
L’appartement de Ségolène Royal, situé à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), a été visité pour la troisième fois vendredi soir.
ON a affaire là à une BARBOUZERIE évidente ....