Un terrorisme d’extrême gauche ? C’est risible.
Depuis les Brigades Rouges et la bande à Baader dans l’après 68, la révolution n’est plus à l’ordre du jour.
Mais c’est vrai que la conquête du pouvoir par les élections n’a pas conquis tout le monde. Une large fraction des militants se sont orientés sur des thématiques particulières, féminisme, squats, droit au logement, retour au rural, fauchage des OGM, sans papiers, etc.. Il peut y avoir occasionnellement des affrontements, mais, sauf à dire n’importe quoi, on ne peut pas parler de terrorisme.
Cependant, on a pu assister à une criminalisation des l’action syndicale (José Bové), à des tentatives autoritaires d’encadrer le fait d’héberger des étrangers.
On voit mal le bénéfice que pourrait escompter une organisation à pratiquer des attentats. Mais on voit mieux l’utilisation qui peut être faite de la notion sans frontières nettes du terrorisme et des pouvoirs d’exception qui vont avec.