@ l’auteur,
"Le risque de comportement suicidaire et de comportement hostile identifié avec la fluoxétine (Prozac) lors des essais cliniques, n’est pas différent de celui observé avec les autres ISRS."
Tout parent, tout médecin devrait savoir que, dans l’hypothèse où un état dépressif a été diagnostiqué sans que le doute soit permis, l’administration d’antidépresseurs devrait être systématiquement accompagnée de l’administration d’un anxiolytique au début du traitement et pour une quinzaine de jours au moins, surtout chez l’anxio-dépressif.
On sait très bien que les ISRS lèvent les inhibitions et que les possibilités de passage à l’acte (contre soi ou contre les autres) sont alors au maximum. On parle alors d’ "effets paradoxaux" qui sont pourtant prévisibles.
Quant à parler d’un état dépressif chez un sujet de 8 ans, cela me laisse vraiment sceptique : une cause organique ou socio-environnementale devrait alors être systématiquement recherchée. Mais il est vrai que, depuis très longtemps, les médecins ont eu recours aux antidépresseurs (Anafranil, Tofranil) pour traiter des "maladies" telle que l’énurésie, quitte à écrêter le sommeil paradoxal de l’enfant et à créer des troubles permanents du sommeil.