Je voudrais recentrer sur trois points qui me semblent fondamentaux dans cette affaire : la ’poudre aux yeux’ médiatique, en s’emparant d’un sujet qui émeut, en donnant des gages à un lobby (même s’il l’embarrasse plutôt) ; le remplacement d’une commémoration collective et sociétale (comportant justement cette repentance qu’il récuse par ailleurs) par une ’privatisation’ mémorielle ; pour finir, ce que peu ont vu, tellement l’omniprésidence semble désormais un fait acquis, le scandale de voir un Président de la République déterminer par le menu ce qu’on doit enseigner dans les classes. Tout au plus, le souhait que certaines matières ou valeurs soient remises à l’honneur ou renforcées, soit, mais un tel souci du détail, on ne le retrouve que dans les dictatures.