Excellent article de l’auteur.
En résumé, les réformes entreprises par la droite "dure" vont toujours dans le même sens. Prisonnière de ses engagements et compromissions avec le capitalisme "dur", l’idée est toujours d’exacerber les "communautarismes" et les "individualismes" pour mieux ponctionner toutes les catégories de français qui ne font partie de "leur" monde (du fric et du pouvoir) :
- les malades paient pour les malades
-les salariés paient pour les salariés
etc
Pourtant de la richesse il y en a et il serait opportun de la redistribuer de façon plus équitable et dans la transparence....
Mais là on s’attaque aux bases même du capitalisme financier et spéculatif pour qui la vie n’est qu’une marchandise comme une autre et ceux qui n’ont pas les moyens (intellectuels, "génétiques") n’ont que le droit de se plier à la règle du libre échange. Comme ils n’ont rien à échanger, ils n’ont donc qu’à donner leur vie de labeur sans d’autre liberté que celle de viellir et de mourrir en silence.
Et pourtant il n’y a de richesses que d’hommes et sans la multitude qui est sacrifiée à l’autel du profit, l’oligarchie qui éreinte le monde ne serait qu’un cul de jatte incapable d’aller se chercher un verre d’eau.
Quand ceux qui sont les plus nombreux réaliseront qu’ils sont aux portes de l’abattoir, il sera peut-être trop tard.
Voilà l’enfer, et il n’est pas d’un autre monde, il est ici et maintenant.