Ce n’est pas "le CNRS qui se réforme" malheureusement, mais une réforme d’inspiration idéologique (lisez : décidée au Chateau sur un coup de tête et une discussion rapide entre conseillers ayant bien d’autres soucis) et de formulation bureaucratique (comprendre : intégrant les dernières lubies des énarques ayant fait un MBA).
D’où une réforme idéologique, ne tenant pas compte des réalités "de terrain" (à savoir les situations très différentes d’une discipline à l’autre) et confondant agitation bureaucratique (on va changer tout le papier à lettre et écrire dix fois plus de rapports) avec solution des problèmes concrets (mauvaise gestion du personnel notamment — d’ailleurs on ne prétend même pas que le mécano énarchique apporte la moindre solution à un problème concret).