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barbouse, KECK Mickaël barbouse 19 mars 2008 12:15

bonjour,

j’ai lu votre article avec une forme d’étonnement, tant ça forme de question ouverte orientée par quelque références et désignation de champs de possibles ( et si l’amour était l’intelligence suprême, autant que la sagesse suprême ?) me reste confus, enchassé dans une gangue terminologique aux saveurs idéalistes.

la philosophie, si elle vous est externe, perçue comme une matière scolaire qui sert a quelques historiens de la pensée pour justifier leur salaires, a quelques lobbyiste pour donner un vernis intellectuelle a leur outils réthoriques, a quelques herméneutes pour essayé de crier euréka, a quelques érudit a essayé d’en imposer a l’ignorance d’une majorité de leurs interlocuteurs, n’apporte pas la sagesse, elle apporte des outils de communications.

lorsque un nom s’affuble de l’étiquette philosophe aujourdh’ui, cela n’est malheureusement souvent guère plus qu’un packaging, un code barre pour cerveaux engagés, un label qui souvent rime avec attachement aux valeurs du passé pour critiquer le présent, sans fournir une once de solution aux problèmes directes ni une vision long terme capable, avec l’attachement a des valeurs que l’on souhaite éternel. Bref, une posture d’impuissance qui n’a trouver d’application dans le présent que dans ce que socrate dénonce a mainte reprise, le sophisme et la réthorique.

aujourdh’ui tout les corps composé de citoyens sous diverses activités et identité n’ont de but que de vouloir convaincre, d’acheter tel produit, d’adhèrer, de voter, d’etre pour ou contre, d’exprimer dans l’unique perspective de l’obtention d’un but pratique ou idéologiquement orienté vers un intérét spécifique a l’émetteur.

la lecture des textes philosophique apporte ce qu’elle peut en fonction du lecteur, mais si ce lecteur y cherche de quoi nourrir sa conversation, obtenir son diplome, en imposer par un florilège de citations, pour finalement s’autoriser a mal cherhcher mais a mieux dire, elle ne lui apportera rien d’autre.

Si le lecteur essaye d’en faire une hygiène de pensée, ce qui l’oriente vers une hygiène de vie, il parviens a s’approprier dans son quotidien ce droit a se poser des questions par lui meme, sans ce laisser fournir et la question et les réponses par son environnement, familiale, religieux, laique, national, médiatique.

Il parviens rapidement a cette sensation d’avoir été dans l’erreur faute d’avoir pris le temps de réflechir, constate qu’il a cru, et c’est trompé, et apprend l’humilité intellectuelle tout comme l’importance de ne jamais prendre d’opinion ou de vérité toute faite sans faire l’effort de chercher sa limite de véracité, 

Lorsque il cherche encore plus sainement la vérité, il cherche a ne pas refaire les meme erreurs, et ce rend compte que bien des fois, par envie de séduire, par amour des siens, pour ne pas blesser, il s’est conformer a des opinions que maintenant qu’il a plus rechercher que les autres, il dévellope et critique autrement qu’étant pour ou contre par simple "amour", ou erreur de jeunesse.

Il améliore ça capacité a chercher les arguments les plus probants sur des critères qu’il souhaite propre a faire émerger la vérité, le juste, et le beau.

Il se rend compte que le monde connu par l’intelligence partagée de la civilisation humaine évolue par essai/ erreur, que les convictions les plus fausses comme la terre plate n’ont pas moins été universellement partagée que les plus vrais, que si on ne lui avais pas appris a lire et compter, mais a simplement croire, il n’aurait pas pu progresser plus loin, on l’en aurai décourager.

et que l’important c’est ne jamais perdre cette capacité proprement humaine de se poser des questions, ne jamais croire sans l’aval de sa raison en se donnant le temps de l’utiliser, ne pas se laisser convaincre par le coeur, ne pas remettre le soin de gérer ses ignorances par d’autres sans s’etre donné le soin d’éviter les charlatans, les abus de faiblesse intellectuelle, les envies de croire sans preuves dans le désespoir d’une situation sans issue apparente pour son esprit.

Et une fois arrivé a quelque vérité, ne pas la laissé ni a portée du doute déraisonnable de l’ignorance ou du préjugé, ni de la conviction la plus aveugle, mais la garder le mieux possible dans son seuil de véracité effective.

Lorsqu’ on lit les textes philosophiques pour inscrire sa vie et nourrir sa pensée dans une démarche qui ne se contente pas de vous faire grandir a l’adolescence physiquement, mais qui permet de grandir intérieurement, de celle qui apporte une maturité a l’esprit bien plus solide, même quand la force physique s’affaiblie, la on commence a comprendre a quoi sert la philosophie. 

A avoir une qualité de vie intérieurs, qui ne s’achète pas, ne se vend pas, ne se limite pas par autre chose que sa capacité a voir et a chercher par l’esprit.

C’est ce qui fait la différence entre passé une soirée a se retourner sur un problème, la tête confuse et la mine fatiguée le lendemain,

et savoir se tenir intérieurement a une discipline sereine qui permet de regarder le meme problème comme un défi, une étape, un risque, une fatalité de trop mais qu’il doit etre possible, meme si on n’a pas les moyens financier ou humain de régler ce problème, de chercher les meilleurs informations, chercher a comprendre pour mieux faire éviter se problème a ses enfants plus tard, voir les moyens meme les plus faibles de changer ce qui peut l’étre, éviter de qui peut l’etre, réparer ce qui peut l’etre, et d’accépeter l’inévitable ou l’irréparable d’un espace temps de la vie, pour mieux concentré ses forces ce qui ne l’est pas.

La philosophie permet de donner de l’importance au moins pour soi meme, a son opinion propre, de celle qui permet d’extraire a l’empirisme de son vécu les moyens d’avancer meme dans la douleur, le deuil, la précarité, 

en confortant cette expérience dans une perspective d’extraction de soi de la plus grande quantité d’ignorance et de doutes déraisonnables possible, de sortir des peurs puérils, de l’appréhension, des préjugés, de ce qui vous empeche de sortir la tete du mur, ou du fond de la grotte, mais au contraire vous permet de voir le mur ou l’impasse par l’usage sain de son cogito/ esprit/ ame bien avant qu’il n’arrive et ainsi mieux l’éviter, ou en valoir deux parce qu’on s’est mentalement avertie.

la philosophie, c’est ce qui permert un jour, par la preuve de l’exemplarité de ses choix, de la qualité des questions et des réponses qu’on s’est trouvé pour guider sa vie, d’avoir des bons conseils, une bonne pédagogie, et l’amour de transmettre au plus jeune l’art d’éviter les pièges que vous avez rencontrer, l’importance de vivre debout en humain lucide, pret a affonter enfin la vérité sur l’immortalité de l’âme, non par conviction mais constat de fait.

amicalement, barbouse.

 


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