Produits financiers et économie de marché.
"30 milliards, c’est la somme des gains encaissés par 100 courtiers qui ont parié sur la baisse de l’immobilier induite par les subprimes. 200 milliards, ce serait le total "perdu" par les banques à cause de cette même crise" (info radiodiffusée ce matin sur France Inter).
"Les marchés de la terre, du travail et de la monnaie sont sans aucun doute essentiels pour l’économie de marché. Mais aucune société ne pourrait supporter, ne fût-ce que pendant le temps le plus bref, les effets d’un pareil système fondé sur des fictions grossières, si sa substance humaine et naturelle comme son organisation commerciale n’étaient pas protégées contre les ravages de cette fabrique du diable". (Polanyi, cité par M. Aglietta et A. Orléan in ""La monnaie entre violence et confiance", éd. Odile Jacob).
Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a pas d’alternative à l’économie de marché. Le diable aurait-il définitivement gagné ?