Erreur d’appréciation. Des bretons, des catalans, des basques, des alsaciens, il y en a partout... et en particulier en région parisienne. Et je n’oublie pas non plus les autres langues minoritaires, issues de l’immigration, parlées par des gens qui sont français comme vous et moi.
L’enseignement de toutes ces langues, dans le cadre du bilinguisme scolaire français-langue régionale ou langue de l’immigration, c’est au contraire une formidable reconnaissance de la diversité culturelle (et linguistique) de notre pays. C’est aussi un formidable outil d’intégration entre des gens qui, dans leur différences enfin reconnues, partagent une valeur commune, et combien riche, le français.
Quant à la formation des enseignants, elle se fait déjà dans les IUFM avec une option langue régionale. Il suffit juste de généraliser et d’amplifier cette pratique.
Défense du français, notre langue commune, et défense des langues régionales et minoritaires, vont de pair. C’est le même combat.
PLF