Encore un article bastonnade sur le service publique :
"ces larcins émaillent considérablement l’image du service postal et emmerdent considérablement les usagers qui commencent à souhaiter vivement l’arrivée de la concurrence."
D’une, je crois qu’il est interdit d’envoyer des chocolats par la poste (pas sûr).
De deux, croyez- vous que le privé fait mieux et qu’il y a moins de détournement ?
De trois, croyez-vous qu’un service privé s’occupera d’acheminer du courrier mal référencé en vers et contre tout comme le fait la poste la plupart du temps ?
De quatre, croyez-vous que M. Duchmol, habitant au fin fond du Larzac, recevra son courrier chaque jour quand le privé dominera ?
De cinq, croyez-vous que votre grand-mère, celle des chocolats, pourra demander un service à son facteur UPS ?
De six, avez vous déjà été aux ventes aux enchères de la poste, pour voir ce qui est en vente et pour quelles raisons ces objets y sont ?
De sept, vous pouvez prendre une assurance lors d’un envoi, et beaucoup d’entreprise par correspondance, après simple réclamation, renouvelle gratuitement l’envoi.
Enfin de huit, j’ai reçu il y a environ un an une lettre qui était mal adressée, le nom était bon, le code postal inexistant, juste le département, et le nom du village érroné (il existe 6 villages en Gironde portant le même nom à une ou deux lettres près), pourtant la lettre est arrivée 5 jours après expédition (le cachet de la p....) sans passage par le SCC, tout simplement grace au professionnalisme des agents postaux et des facteurs.
Pour votre gouverne, je vis dans les environs du SCC et connais plusieurs personnes y travaillant, je peux affirmer que celles-ci effectuent un vrai sacerdoce, vous ne pouvez imaginer les ressources incroyables qu’elles développent pour trouver les destinataires de colis plus incroyables les uns que les autres, combien ils se démennent pour faire parvenir la liasse de billets (interdit...) qui permettra à votre grand-mère de boucler sa fin de mois etc...
Maintenant si vous pensez que le privé fera mieux et au même prix, grand bien vous fasse, je crois que vous êtes encore un de ces citadins qui ne voit pas plus loin que son périph et n’imagine pas ce que peut-être le facteur et le bureau postal dans la campagne profonde. Parisien vous crèvez la province rurale de votre égoïsme béat.
Je ne vous félicite pas.