Vous touchez là à un problème essentiel.
Pourquoi l’Autorité ne met-elle pas à notre profit cette informatique instantanée que pratiqueront bientôt toutes les générations ?
Non seulement nous devrions déjà voter par carte d’identité magnétique dans un distributeur en mairie, voire même de chez soi pour les malades et handicapés, mais en plus nous pourrions sanctionner en direct un élu suite à une parole déplacée ou une idée, soutenue sur un média quelconque, et jugée maladroite.
Cet outil fantastique fonctionne parfaitement bien dans le domaine bancaire, et plus particulièrement dans les jeux télévisés ridicules où le participant vote pour éliminer un chanteur tout en payant un million de fois soixante quinze centimes d’euros pour que l’un d’eux en gagne mille.
L’internautique immédiate et instantanée serait le meilleur outil au service de la réelle Démocratie, et c’est bien parce que l’Autorité l’a compris qu’elle ne s’empresse pas de la mettre à l’oeuvre.
Ceci ne pourrait arriver avec un simple ordinateur portable scellé dont l’écran tactile lit votre empreinte digitale . Deux candidats se partagent l’écran, l’écran tactile vous permet de choisir celui qui remporte votre suffrage et en posant votre doigt sur la partie concernée, un ticket correspondant apparait au nom de votre candidat. Dans la minute qui suit, vous remettez ce bon dans l’urne sous enveloppe.
Pour les élections, il suffirait d’afficher les votes électroniques avant de compter les votes papiers,
c’est à dire, mettre les deux formes de suffrage en parallèle. Et les soirs d’émissions politiques voire de débat entre les présidentiables, afficher en direct les votes des propriétaires d’ordinateurs personnels et les votes par portables à deux centimes l’appel, ce qui permettrait de financer l’équipement, voire gratuit et assumé par l’impôt.