Il y a aujourd’hui une infinité d‘hommes sur une terre sans lumière, réduits à une pure quantité – et seulement à une quantité – rendus égaux par l’identité matérielle des parties dépendantes d’un mécanisme laissé à lui-même, tournant à vide et sans contrôle possible – voilà la perspective qui est au bout de la voie économico-industrielle vers laquelle converge tout l’occident.
Et celui qui sent là poindre la mort de toute vie, l’avènement de la loi brute de la matière et le triomphe d’un fait d’autant plus effrayant qu’il ne repose sur personne, celui-là sent qu’il ne peut y avoir qu’un remède : rompre le joug de l’or, dépasser le fétiche social et la loi d’interdépendance, restaurer les valeurs chevaleresques, ces valeurs de qualité, de différence, d’héroïsme, ce sens de la réalité métaphysique contre lequel, aujourd’hui, tout se rebelle.