Avant la présidentielle, j’avais écrit.
L’HISTOIRE EST UN ETERNEL RECOMMENCEMENT.
Ou plutôt, des similitudes troublantes existent. Juste un exemple ; regardez la guerre d’Espagne. Pendant que les mouvements de gauche s’entretuaient pour avoir le leadership, Franco avec quelques appuis extérieurs, raflait la mise. La situation actuelle est cocasse ; Ségolène Royal admet que la victoire n’est pas impossible. Ce qui revient à dire, pour l’instant, que c’est mal parti pour le deuxième tour. Regardez ces luttes de pouvoir ridicules, ces querelles Trotskyniennes de la gauche de la gauche. Regardez ce PC à l’agonie.
Plutôt mourir dans son petit confort idéologique et choper la barre salutaire des 5%, que de trouver un arrangement démocratique et républicain face au danger. Pour eux, l’Histoire à long terme jugera la justesse de leur attitude. Malheureusement pour eux, l’Histoire peut quelques fois déraper et sombrer. Et par enchantement, ils ne sont plus responsables ; la faute aux méchants et aux collaborateurs. Qui est le plus condamnable ? Le français moyen passif sous l’occupation, victime de l’incurie politique, ou tous ces dirigeants industriels, politiques, religieux et intellectuels qui savaient et qui, par intérêts, non rien fait avant 1939 ?
Car en prenant le Karcher, en prônant le déterminisme génétique, Sarkozy ouvre une nouvelle ère ; le grand nettoyage dans une "nuit des grands couteaux" qui, faute de résultats probants, éliminera ainsi les gens crédules, dociles et naïfs.
Enfin d’autres, sachant que la parti est perdue d’avance, pour ne pas revivre le vote de déshonneur, le vote de la honte du 21 avril 2002, préfèrent se replier frileusement sur leur propre idéologie. Pour ceux-ci, la bataille est perdue d’avance. Après eux le déluge.
Alors, oui, il faut un certain courage pour s’ouvrir aux gens de bonne foi qui ont des convictions un peu différentes. Tous ensemble, on peut éviter une catastrophe.
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Je vois aujourd’hui que vous êtes troublé et que vous en appelez à la révolte contre les privilèges.
Mesurez-vous, en tant qu’Homme politique, votre responsabilité ?
Ne parlons pas de la souffrance et la misère humaine dues à ce déluge (voir ci-dessus).
Nous sommes aujourd’hui des mort-vivants, esclaves consommateurs endettés jusqu’au cou.
Les ouvriers de Renault ne réagissent même plus et les syndicats vont se faire leur petite journée annuelle de rentrée sociale en .... OCTOBRE. (Quelle misère !)
Sarko et les marchés financiers peuvent dormir tranquille et faire n’importe quoi. Ils ont un boulevard devant eux.