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En réponse à :


vin100 16 septembre 2008 14:36

Ah cher Bernard, l’été sans vous était devenu fade !
Enfin à nouveau grace à vous un article Jambon beurre de votre spécialité.
En gros pour résumer outrageusement, (vous ne m’en voudrez pas je l’espère) cette découverte majeure que vous nous annoncez, nous devons comprendre que Borloo est un pochtron qui commence à nous les peler grave en nous concoctant encore des taxes injustifiées.

"La non justification de cette taxe parce que tout simplement la gestion des dechets est un service public" alors là que dire..... ?
La taxe socialement injuste, encore mieux.
(PS/ pour rappel 90 % des achats de vaisselle consommable est fait par les entreprises : circulez il n’y a rien a voir ...)

Petit rappel pour vous qui pourfendez la mise à mal de nos sociétés par des intérêts privés extérieurs souvent financiers. (ce en quoi je pense que vous avez raison sur ce point) :

La fiscalité et notamment avec la TVA ( invention française qui fut une révolution que le monde entier nous copia) donne à l’état donc à la volonté publique ou politique, les moyens d’agir et de faire évoluer une société.
Aujourd’hui ou les transferts financiers gigantesques internationaux échappent à l’impot des étâts donc nationaux comment faire évoluer un pays, comment lui faire prendre une avance technologique, comment ne pas continuer certaines habitudes de consommation qui en final sont une ruine pour un pays.
Impossible, si toi pas avoir argent....

La plupart des couts d’un produit, ne sont jamais payés par le consommateur.
Couts d’infrastructures, couts de recyclages, de nettoyage, de propreté ou de santé publique, de pollution.
Doit on continuer comme aujourd’hui ?
Aujourd’hui le citoyen veut une action publique et l’acteur publique n’en a depuis déjà fort longtemps plus les moyens.

Intégrer des couts publics, quelques soient les appellations que l’on leur donne (taxe carbone, taxe recyclage taxe à la con....) dans la définition finale d’un produit commercialisé n’est pas un gadget pour trouver un peu plus d’argent (même si c’est le cas), c’est aussi une formidable évolution, une reprise en main des sociétés publiques, sur la richesse des transferts et consommation privés pour faire évoluer celles ci vers un modéle et un choix politique.

Borloo fait le choix de prendre en même temps un pari sur les éco-technologies qui sont la mutation technologique qui se presente actuellement.
C’est courageux et prophétique.
On peut en discuter certes....
Oui, vous avez raison sur l’imposture écologique reprise par les industriels forts contents de nous faire tout racheter à prix fort au nom d’une générosité pour les générations a venir et d’une culpabilité efficace pour circonscrire les rebelles.
Sylvie Brunel, nous en décortique les schémas dans son livre "A qui profite le developpement durable".
Ou la religion écologique, souvent rétrograde et anti social (car quid des pauvres qui sont exclus de cette nouvelle consommation onéreuse) bascule vers des formes d’exclusion sociale , pour le "bien de l’humanité" comme l’était cette maigre consolation que l’on entendait autrefois pour les pauvres bougres que l’on envoyait au bucher.


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