Le réalisateur ne se cache pas d’avoir regrouper en un lieu les anecdotes de 5 ou 6 fraternisations sur le front... c’est donc une fiction sans aucun doute. Toutefois, les détails dans les costumes prouvent les efforts pour restituer au mieux l’époque (ex : les bottes pour ce bataillon de chasseurs à pied.)
La fin avec l’appel à la haine, en écho à notre époque, est plus que réaliste. Les années 1915 et 1916 sont marquées par la haine de l’ennemi. Verdun, en 1916, est d’ailleurs une bataille « d’extermination » sans pitié (la propagande relaye l’expression de « pompe à sang »).