Je peux concevoir qu’on ait de la compassion pour cet homme, qui devait être sacrément désespéré pour faire ce qu’il a fait.
Mais aussi grand que fut son désespoir, et aussi grande puisse être la compassion qu’il inspire, cette femme n’avait pas à subir ces funestes répercussions, et elle en mérite au moins autant, si ce n’est plus, de la compassion.
Sarkozy à maintes fois rappelé que le statut des victimes étaient trop souvent négligés au profit d’une tentative de compréhension de leur bourreau, et qu’il voulait corriger cela. La majorité de l’émicyle de l’Assemblée Nationale étant acquise à son UMP, on ne peut que regretter le caractère parfaitement inadéquat de cette minute de silence.