@ l’auteur
Je souscris pleinement aux deux volets de votre article et surtout aux précautions que vous prenez sur un sujet aussi délicat que douloureux. Et d’ailleurs les commantateurs ne s’y sont pas trompés : pour une fois nous échappons aux réactions habituelles à l’emporte-pièce.
Si les députés avait eu le tact ou la délicatesse d’associer la compagne du meurtrier à leur hommage, la chose aurait été bien différente. Ils n’y ont pas pensé. Faut-il qu’ils soient bêtes ... ou pressés de passer à autre chose. Bref c’est une erreur symboliquement gravissime.
Quant à la présomption d’innocence, oui c’est effectivement difficile d’admettre qu’elle s’applique même en cas de flagrant délit. Mais la justice est aveugle. Faut-il s’en réjouir ?
Faute de justice, le suicide du député restera une tentative de réparation.
Il reste le plus grave dans tout ça : l’enfer dans lequel sont plongés 3 enfants et des proches. Leur destin sera marqué pour plusieurs générations. Dans ces situations, quelques uns peuvent avoir un sursaut et rebondir mais la plupart sont cassés à vie, voire broyés.
Finalement, pour un tel désastre, il ne fallait pas faire cette minute de silence, même en y associant la compagne du député...