Ecrire que le PS est au bord de l’implosion me semble relever du fantasme. Ce parti, habitué aux soubresauts, remontera la pente, et sans doute plus rapidement que ne le croient certains oiseaux de mauvais augure.
Mieux : il n’a probablement pas perdu toutes ses plumes électorales comme on cherche à nous le faire croire depuis le Congrès de Reims. A cet égard, le départ pour le Sénat de Marie-Hélène des Esgaulx avait ouvert, croyait l’Ump girondine, un boulevard pour la législative partielle de ce week-end à Yves Foulon, le maire d’Arcachon, un ami de Sarkozy. Or, malgré cette proximité et le soutien, jeudi, de François Fillon, l’Ump a subi une grosse humiliation en constatant la défaite nette de son poulain (46% des voix) face à Francis Deluga, le maire PS du Teich (54% des suffrages).
J’avais écris il y a quelques jours sur un autre blog que la droite se mettait un doigt dans l’oeil en pensant les forces de gauches anéanties par les divisions. Cette législative l’illustre parfaitement. Il est d’ailleurs probable que le PS va très vite retrouver sa combativité et que Sarkozy a mangé son pain blanc ces dernières semaines en profitant d’un contexte international favorable qui lui a permis d’occulter ses fautes politiques majeures en France. A suivre…