Les faits reprochés ont trait à l’activité professionnelle et non personnelle du prévenu.
C’est une façon de voir et de présenter les choses, mais en lisant sur "Rue89", peu suspect de complaisance à l’égard de la police et de la justice :
Toujours menotté, il est escorté vers la juge Muriel Josié, vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris. Elle lui signifie qu’elle l’a convoqué plusieurs fois par courrier dans le cadre de l’affaire Niel et qu’il a toujours été « injoignable » (il transmettait les convocations aux avocats du journal).
...j’ai le sentiment que LE FAIT principalement reproché est de s’être moqué comme de colin-tampon des convocations qu’on lui adressait et de s’être considéré, en tant que journaliste - ’tain le plastron ! - de "Libération" - ’tain le super plastron ! - au-dessus des lois applicables au commun des mortels.
Ayant péché par suffisance et par arrogance, M. de Philippis a été châtié au niveau de l’amour-propre, la peine me semble parfaitement adaptée et proportionnée au délit !
Désolé, Villach.