(Oserais-je demander quelle serait le quotidien d’un "Tibétains ou Tutsis, Palestiniens ou Tchétchènes" soumis aux mêmes difficultés que la jeune femme que vous évoquez ?)
Naturellement, je vous rejoins pleinement, il serait sain, et, en tout cas, bien plus productif de nous soucier d’abord de nos propres échecs, de nos propres laissés pour compte.
Il y a un certain confort à se soucier d’une misère lointaine pour laquelle nous ne pouvons pas grand chose, tout en ignorant une misère toute proche, pour laquelle nous pouvons beaucoup.
Merci pour cette remise en place, elle tape juste.
J’ajoute, même si ça n’est pas le thème du billet, qu’il est illusoire d’attendre de la part de nos politiques quoi que ce soit à destination de ces exclus : ils ont ceci de commun avec les maladies orphelines, nos exclus, qu’ils ne sont pas rentables, électoralement s’entend.