Bizarrement, il y a quelque chose qui me choque pardessus tout ça...
La meilleure chose à faire pour protéger la planète n’est-elle pas encore de ne plus faire d’enfant ? Avec ça, pas besoin de couches jetables ou recyclables (ces dernières restant un poste de dépense : il faut malgré tout dépenser de l’énergie et des fibres, d’origines synthétique je suppose aux vus des propriétés des tissus, et entre inventer une couche jetable allant au compost et une qu’il faut laver régulièrement je me demande laquelle serait réellement la plus dommageable). Je ne parle même pas de l’énergie pour les déplacement, la nourritue, les jouets (même bio, la meilleure façon de diminuer à fond l’emprumpte énergétique, c’est bien de se passer de tout ça !)
Ensuite autre point : d’après mon prof d’histoire des sciences, la mortalité des femmes atteignait 33% au XIXeme. Sans revenir aux conditions de l’époque, s’il n’y a pas une maternité à moins de cinq minutes, est ce vraiment une bonne idée d’encourager les femmes à se passer de l’hosto ? Je veux bien croire que les conditions ne sont pas idéales, mais alors si le placenta ne part pas et demande un litre et demi de sang en perfusion, ou si le bébé fait un noeud à son cordon à la dernière seconde, il faudra se rapeller de ne pas se plaindre non plus après...
J’ai lu moi aussi l’article de Marianne je tiens à signaler qu’il a été écrit par une femme, Isabelle Porta (je l’ai sous la main) et l’essence de l’article, selon moi, ne porte pas tant sur l’écologie mais le prétexte qui est offert pour des retours à des décalages homme/femme qu’on esperait entrain de disparaître. Je vais le relire de façon plus approfondie afin d’étayer cette position
Il n’y aurait pas grand chose à dire contre les couches lavables et les bébés (soyons fous et jetons les avec l’eau du bain, de toute façon les congélateurs ne sont pas en odeur de sainteté écologique je pense !)
si tout les hommes s’en occupaient en une dépense horaire/tache ingrâte équivalente à leurs épouse.