Je suis à la fois contre la peine de mort et la perpétuité sans espoir de sortie. Je me demande d’ailleurs laquelle de ces deux peines est la plus cruelle. La société ne devrait exercer de violence que le minimum raisonnablement nécessaire à sa sécurité, sans esprit de vengeance. L’expression « il ne mérite pas » me déplaît : je considère qu’un assassin est toujours quelqu’un de plus ou moins dérangé mentalement, victime de lui-même, et que si on doit certes l’empêcher de nuire, on ne doit pas non plus lui infliger plus de souffrance que nécessaire.