@ l’auteur
votre analyse est globalement intéressante même si sa conclusion bute sur une difficulté insurmontable : qui pour mener à bien les (bonnes) réformes indispensables ? Certainement pas le minuscule président en place et son gouvernement qui semblent tourner sur un disque dur rayé et hors d’âge (des néo-libéraux tels que Sarko ou Lagarde peuvent-ils se permettrent de donner des leçons d’économie après tout ça ? Non, cent fois non). Les socialistes se détestent et ne veulent visiblement pas du pouvoir, Bayrou est seul ou presque et ne propose rien de franchement convaincant, le NPA souhaite appliquer le programme de Trotski de 1917, les communistes, les verts et la gauche alternative ressassent de vieilles antiennes, hors-sujet dans le moment présent.
On a vu apparaître à chacune des crises que la France a traversé une nouvelle classe dirigeante pourvue d’idées nouvelles et capable à moyen terme de relancer le contrat social (qu’on songe à la Révolution Française, à celle de 1830 ou encore à la Libération par exemple).
Aujourd’hui, ces pré-requis n’existent tout simplement pas. Une agitation sociale extrême engendrerait à coup sûr le chaos et des émeutes mais surement pas une révolution. Le corps social sans tête n’est qu’un pantin. C’est valable par ailleurs pour les autres pays européens.
Le monde va changer radicalement mais c’est aux populations qu’on présentera la note.
En gros, nous sommes dans la m....