Evidemment, ceux qui n’ont rien à dire feront remarquer perfidement que cet article soutient la sortie d’un livre.
Ils feraient mieux de se taire, mais ils essayent de discréditer l’article. Bon, c’est la vie.
Je reviens au fond de l’article.
Certes, nous ne sommes jamais réellement sorti de la doxa keynésienne. Mais cette crise souligne aussi la probable faillite du pilotage raisonné par en haut des monnaies, c’est à dire le monétarisme de Milton Friedman.
Probablement il existe un univers angélique où le monétarisme marche. Mais les états sont drogués à la monnaie facile, et, toujours, ça dérape.
L’école autrichienne, Mises, Hayek, Rothbard, avait bien décrit ce que nous vivons. peut-être serait-il temps d’y revenir.
Les sceptiques feront remarquer que de très nombreux économistes ne sont pas dans cette voie. La raison en est très simple : l’école autrichienne ne promet pas de lendemains qui chantent, et, surtout, elle diminue très fortement le pouvoir des politiques en leur demandant de s’occuper principalement de l’état de droit, de la liberté, de la sûreté, de la propriété et de la résistance à l’oppression. Un programme trop peu ambitieux pour des politiques, et, donc, peu vendeur.
C’est pourquoi les étatistes peuvent se rassurer : il y a très peu de chance que la raison l’emporte, et la course insensée continuera. Mais au moins les libéraux auront prévenus.