Annie,
A moi aussi il m’est arrivé une fois de fesser ma fille aînée (qui refusait vigoureusement de rattrapper son retard scolaire), autrement dit, de me laisser submerger par ma colère et surtout par mon humiliation de ne pas pouvoir me faire obéir !
J’ai fait ensuite des pogrès comme parent, de sorte que les quatre suivants n’on jamais été maltraités, ni physiquement ni verbalement. Malheureusement la lignée maternelle de mes quatre premiers etait constituée d’adultes psychiquement abîmés et deux de mes enfants en ont eu les conséquences, ils ont abîmé à leur tour leurs propres enfants ; heureusement le troisième, mon fils, élève ses filles sans jamais les frapper et dans le respect (hélas, leur mère, battue dans son enfance, a continué sa quète de femme malade auprès d’autres hommes supposés être capables de lui réparer le mental (malheur pour les enfants et pour mon fils).
Il y a une chose autre que la mauvaise santé psychique des parents, qui fait aussi beaucoup de dégâts : c’est la substitution des "sciences de l’éducation" à la responsabilité parentale, parce que ces "sciences" ne sont QUE dirigées vers les apprentissages scolaires (qui ne devraient avoir QUE la place qui est la leur) et ne pas transformer l’enfant avec ses besoins d’enfant, en "ELEVE". L’attention particulière dont chaque enfant a besoin est ainsi détournée de l’attention de la société et des parents et l’enfant est en grande partie abandonné. Pour parer au mal-être des enfants, certains préconisent la fessée et prétendent les "corriger" par ce procédé ; quelle tristesse !
Mon avis est que les choses n’avancent pas en éducation, en partie parce qu’il y a OMERTA.
Pour cette raison, je suis partisan d’un complément à la loi qui interdit de frapper son voisin ou son conjoint, lequel complément viserait spécifiquement les enfants qui sont bien plus vulnérables que le voisin ou le conjoint (qui sont des adultes). IL FAUT SECOUER FORTEMENT LE COCOTIER ET SURTOUT CITER LES SCIENTIFIQUES ET MEDECINS QUI ONT ETUDIE OBJECTIVEMENT LE PROBLEME DE TOUTES LES MALTRAITANCES.
Il y a des progrès en éducation (Edwige ANTIER préconisait dans ses premiers livres de laisser pleurer les enfants dans leur chambre et de fermer la porte à clé "vous les retrouverez le matin dormant paisiblement derrière la porte " ! ! ! alors qu’aujourd’hui elle est tout à fait au fait des besoins des enfants pour grnadir en bonne santé psychique et physique - il en est de même pour un certain nombre de parents) mais ces progrès sont trop faibles et isolés pour se mesurer à la masse de ceux qui croient que l’enfant est un obstacle à son propre avenir et qu’il n’aura pas d’autre forme que celle que ses éducateurs lui donneront (évidemment par la force). IL FAUDRAIT QUE LA CONNAISSANCE AVANCE SUFFISAMMENT.