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En réponse à :


Philippe Antonetti 2 mars 2009 16:30

"La question est donc de savoir s’ils mentent quand ils accusent ou quand ils se rétractent."
Xavier, vous avez parfaitement résumé le problème. Pour y voir plus clair, confrontons les dires de quelques protagonistes de cette affaire à leur intérêt personnel :

- Rien ne permet de mettre en doute les témoignages de 2 gendarmes de Pietrosella

- Mlle Contart admet qu’il aurait été bien plus confortable pour elle de ne pas contrarier la thèse de l’accusation

- M Colombani se sent contraint d’ajouter ceci à son témoignage, relaté par le Nouvel Obs : " Il explique, après, qu’avant de se retirer il tient à faire une "petite" déclaration et tout en faisant part de ses regrets de peiner Madame Erignac, confie : «  Je parle en mon âme et conscience. Je dis ce dont je me souviens avoir vu et entendu. Je ne suis influencé par personne. Je n’ai été acheté par personne. Je suis un homme libre, honnête. Je dis ce dont je me souviens ». « Vous vous décrivez comme le témoin idéal », ose lancer le président Wacogne ! Tête baissée, Dominique Erignac pleure, sans lever les yeux sur l’ami de son époux. Une fois l’audience interrompue, Philippe Lemaire, son avocat, ne peut se retenir de lâcher à l’adresse de Joseph Colombani : «  Vous rendez vous compte de ce que vous avez fait »
-Quel intérêt peut donc avoir M Vinolas à faire une telle déposition, est-il naif au point de ne pas prévoir les réactions de son ancienne hiérarchie.

- Pierre Alessandri, en se dénonçant, s’expose à sérieusement aggraver ses conditions de détention.
Voilà des gens qui n’ont absolument aucun intérêt à dire ce qu’ils ont dit. De l’autre coté, qu’avons nous ?
Est-il vraiment nécessaire de revenir sur les multiples approximations, irrégularités, contradictions, raccourcis hâtifs, dissimulations, explications fumeuses des enquêteurs principaux, dont Marion et Lebbos. Il suffit de citer, pour l’un, les raisons avancées au sujet de sa rencontre avec Claude Guéant, quelques jours avant le premier procés, de mystérieuses menaces téléphoniques d’un correspondant à l’accent corse prononcé, tintucchju ! Quant à Lebbos, u corciu, il est dépressif, il ne peut pas venir témoigner ! Ajoutez un avocat de la famille Erignac qui veut à toute force que la vérité s’appelle Colonna et un président qui multiplie les erreurs, mettez tout ceci sur une balance et demandez vous qui croire.



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