• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Filipos 6 mars 2009 16:43

 Bonjour Monsieur Le Manu,

Je vais tenter de vous répondre. Pour être franc je ne suis pas un habitué des forums. Je n’en ai pas le temps. Je me suis inscrit sur agoravox pour répondre à un article qui me paraissait intéressant sur un thème qui m’est favori : la question du libre arbitre. Je n’ai pas eu le temps de finir et je ne l’ai jamais envoyée.

 J’utilise un logiciel de dictée vocale car j’ai horreur de taper sur un clavier. l’inconvénient c’est que ce logiciel qui m’est ô combien précieux, laisse évidemment passer quelques fautes que je n’ai pas non plus le temps de corriger.

Si j’ai évoqué le fait que l’auteur de l’article était une jeune femme c’est qu’elle est précisément de cette génération confrontée à la problématique de la sexualité telle qu’elle est approchée le plus couramment aujourd’hui. J’ai tenu à souligner qu’elle ne disait pas, alors que c’était probablement le fond de son intention, quels pouvaient être les effets néfastes de la découverte et de l’apprentissage de la sexualité au travers de toutes l’industrie florissante du X est particulièrement pour les personnes du sexe féminin, alors qu’elle est bien placée pour le faire.

Je n’ai pas non plus voulu dire que j’étais intellectuel au contraire, je disais simplement que nous restions dans ce discours à la surface des choses tout en se voulant intellectuel.

Je n’ai pas voulu me rendre intéressant en signalant que j’étais ostéopathe, mais cela signifiait simplement pour moi que j’étais en contact avec le genre humain du matin au soir et que je pensais pouvoir en parler un peu. Je ne suis pas du genre ésotérique mais au contraire très pragmatique. En plusieurs décennies de pratiques, j’ai eu des milliers de contacts avec des personnes de tous âges et de toutes conditions, bébés, enfants, homme ou femme.

Or s’il est une chose que l’on peut oser affirmer, c’est que l’on ne peut pas, je dis bien on ne peut pas, séparer le psychisme du corps. Plus précisément, Damasio résume les choses en cette simple phrase :

« Le psychisme a dû se rapporter au corps sans lequel il n’aurait pas eu de raison d’être ».

En parlant de sexualité nous parlons bien évidemment du corps. Qu’elles peuvent être alors les conséquences psychiques des problématiques qu’a voulu aborder cet article ? je prétends qu’elles sont extrêmement importantes voire dramatiques. On n’en parle jamais, on ne va jamais au fond des choses car nous sommes le plus souvent dans la fuite de notre propre réalité. Quand parlera-t-on de la souffrance psychologique dans la sexualité (avec son corollaire physique) ?

Bien à vous


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès